Paru le 13 octobre 2022 aux éditions Solar.
Les plus belles excuses des mauvais perdants. La grande force d’un sportif de haut niveau est de ne jamais envisager la défaite. Pourtant, celle-ci arrive parfois, et même souvent. Elle est si difficile à accepter que le perdant fait parfois preuve d’une singulière imagination quand il doit expliquer leur défaite. Il y a l’arbitre, bien souvent bouc émissaire idéal. Et puis le terrain gras, le gazon trop sec, les sangliers qui ont mangé des cochonneries…
Éloge de la mauvaise foi
Deux journalistes, Christophe Duchiron et Manuel Tissier se sont penchés sur ces excuses, dans un ouvrage appelé à devenir un éloge de la mauvaise foi des sportifs. Malgré l’évidence de la supériorité de son adversaire, sanctionnée par un résultat sans appel, le battu ne parvient pas à admettre qu’il n’est plus le meilleur.
La défaite, selon lui, il la doit moins à lui-même qu’aux éléments extérieurs. La pluie, le vent, le soleil, le ramasseur de balle trop lent, le cheval aux pattes trop courtes, le public, les marabouts, le jus de fruit frelaté, le ballon mal gonflé, le slip trop petit…
La défaite réexpliquée par ceux qui l’on vécue
Qu’on ne s’y trompe pas : même les plus grands usent de mauvaise foi et d’excuses bidons pour expliquer leur déroute, c’est pas possible autrement. Les auteurs s’approchent de quelques sportifs renommés à qui il arrive, parfois, de perdre. Aucun sport n’est épargné : le foot, l’athlétisme, le tennis, la boxe, le billard, les fléchettes…
Les excuses bidons sont un élément du sport de haut niveau. Elles trahissent la déception des vaincus et font le régal des journalistes. Elles méritaient d’être un jour le sujet d’un petit livre.
- « Mon slip était trop petit » de Christophe Duchiron et Manuel Tissier (Solar 2022). 16 cm x 18 cm – 184 pages – 12,90 € – Parution le 13 octobre 2022
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