Publié le 23 octobre 2024 aux éditions Hugo Sport.
Créé à la toute fin des années 1980, le Vendée Globe ne cesse de fasciner le monde marin, mais aussi le grand public. La course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, est devenu pour les skippers l’équivalent du Tour de France pour les cyclistes, Wimbledon pour les tennismen, les 24 heures du Mans pour les pilotes et la Coupe du monde pour les footballeurs : l’épreuve à laquelle il faut prendre part dans une carrière accomplie.
La course majuscule
Les skippers ont toutefois une dimension supplémentaire, celle de risquer leur vie pour affronter, au-delà des autres concurrents, un élément qui peut se montrer hostile : l’océan, ses vagues géantes et son humeur changeante au gré des latitudes. Presque la moitié des concurrents du Vendée Globe ne franchissent pas la ligne d’arrivée, tous vivent des moments uniques, des histoires incroyables.
Dino Di Meo, spécialiste des épreuves de voile et déjà auteurs de plusieurs ouvrages sur le Vendée Globe, revient sur ces histoires, rédigées sous forme de nouvelles publiées dans un livre édité aux éditions Hugo Sport. Il revient tout d’abord sur la création de l’épreuve, né d’une discussion de trois concurrents du BOC challenge en escale australienne. L’un d’entre eux, Philippe Jeantot, rencontrera ensuite un décideur politique vendéen avide de publicité qui fera des Sables d’Olonnes le lieu de départ et d’arrivée de la course majuscule.
La langue recousue
Le première édition est marquée par bien des péripéties, en premier lieu une expédition acrobatique des journalistes pour récupérer les premières images de Titouan Lamazou, le futur vainqueur, dans les mers du Sud à une époque où Internet n’existait pas. La dernière a laissé dans les mémoires le sauvetage de Kevin Escoffier par Jean le Cam.
L’auteur nous invite à faire la connaissance du docteur Chauve, médecin de la course pendant neuf éditions, devenu célèbre pour avoir assisté, à distance, Bertrand De Broc à recoudre sa langue coupée.
Il rend également aux pionnières Catherine Chabaud et Isabelle Autissier, premières femmes à participer à la course majuscule, suivies des Britanniques Ellen macArthur et Samantha Davies, et enfin Clarisse Crémer, toutes contribuant à la reconnaissance des sportives féminines.
“Les histoires incroyables du Vendée Globe” de Dino Di Meo nous rappelle combien la course autour du monde en solitaire sans escale et sans assistance ne sera jamais une course comme les autres. Une véritable épopée où le drame n’est jamais loin, mais où l’héroïsme n’est pas un mot galvaudé.
- “Les histoires incroyables du Vendée Globe” de Dino Di Meo (Hugo Sport, 2024). 280 pages. 150x220mm. Disponible dans toutes les bonnes librairies et sur le site des éditions Hugo Sport.
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