Montherlant - Les Olympiques

LES OLYMPIQUES (Henry de Montherlant)

Recueil paru en 1926 aux éditions Grès et Cie.

Le récit sportif a longtemps été la chasse gardée des journalistes spécialisés. Mais lors des années 1920, quelques grands auteurs se sont penchés sur la question, et notamment Henry de Montherlant, auteur en 1924 de “Les olympiques”, devenu un classique de la littérature sportive.

Un classique de la littérature sportive

Né le 20 avril 1895 à Paris, Henry de Montherlant a publié plus de soixante-dix ouvrages parmi lesquels son roman “Les jeunes filles” et quelques pièces de théâtre comme “La Reine morte”, “Le Maître de Santiago” et “La Ville dont le prince est un enfant”. Mais avant de connaître le succès, le jeune homme s’était pris de passion pour la pratique du sport.

Au lendemain de la première guerre mondiale, alors qu’il est âgé de 23 ans, le futur académicien publie ses premiers textes encore influencés par son engagement dans le conflit. Il fréquente alors les stades, notamment le Parc des Princes, et pratique assidûment le football (comme gardien de but). Outre le ballon rond, il se passionne également pour l’athlétisme et la boxe.

L’imminence des Jeux olympiques de 1924, organisés à Paris, lui inspire de nombreux textes où il fait l’apologie de la pratique sportive. Ses articles sont publiés dans diverses revues et il décide de les regrouper dans un premier recueil, “La Première Olympique” (sous-titrée “Le Paradis à l’ombre des épées”) dans la collection Les Cahiers Verts chez l’éditeur Grasset. C’est ce recueil qu’il soumet au concours de littérature des Jeux olympiques de Paris.

Concours olympique de littérature

Même s’il ne décroche pas la médaille convoitée, Montherlant poursuit ses hommages écrits au sport et rassemble d’autres textes dans “La Deuxième Olympique” (sous-titres “Les Onze devant la porte dorée”).

Les deux publications sont regroupées en 1926 en un seul volume qui prend le titre de “Les Olympiques”. L’ouvrage deviendra un classique et sera régulièrement réédité. En 1929 est publié “La Troisième Olympique” qui ne sera jamais associé, hormis quelques textes, aux deux précédentes publications.

Toute son œuvre consacrée au sport a beaucoup fait pour la promotion de la pratique. Montherlant voit à travers le sport une forme de beauté et de poésie, mais aussi le vecteur s’un rapprochement social entre l’aristocratie et le peuple, qui se retrouvent sur un pied d’égalité.

Montherlant - Les Olympiques
  • “Première olympique – Le Paradis à l’ombre des épées”, collection Les Cahiers Verts, Grasset, 1924.
  • “Deuxième olympique – Les Onze devant la porte dorée”, collection Les Cahiers verts, Grasset, 1924.
  • “Les Olympiques”, éditions Grès et Cie (1926). Réédité aux éditions Larousse (1931), puis chez Grasset (1938), NRF (1943), Gallimard (1946 puis 1954). Publié en poche chez “Le Livre de Poche” (1955 et 1965) puis Folio (1973).
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