Autobiographie parue le 9 novembre 2023 aux éditions Solar co-rédigée avec Nicolas Herbelot. Préfaces de Mondo Duplantis, Cédric Klapisch et Jean Galfione.
On a tous quelque chose en nous de Renaud Lavillenie, le plus perché de tous les champions français. Une envie de placer la barre un peu plus haut pour s’envoyer en l’air.
Non, rien de rien
En 2012 à Londres, Renaud Lavillenie est devenu le successeur de Jean Galfione et Pierre Quinon, respectivement champions olympiques du saut à la perche en 1996 et en 1984. Un an et demi plus tard, à Donetsk, il bat sous les yeux du maître Sergueï Bubka le record du monde que le champion ukrainien détenait depuis vingt-et-un ans.
Renaud Lavillenie reste à ce jour le dernier Français champion olympique d’athlétisme. Mais il ne détient plus le record du monde, celui-ci ayant été battu par le Suédois Armand Deplantis en février 2020. Ce dernier est d’ailleurs, depuis 2021, le dernier champion olympique en date. Il a signé l’une des préfaces de “Je ne regrette (presque) rien”, l’autobiographie de celui qui fut longtemps son idole.
Rien ne prédestinait selon lui Renaud Lavillenie à devenir un champion du saut à la perche. Il n’avait pas de gabarit hors du commun, ni d’aptitudes hors normes. Il ne provenait pas d’une famille de champions et ses premiers résultats ne laissaient pas augurer la possibilité de battre un jour le record du monde. Ce qui a propulsé le Charentais à des hauteurs inestimables fut simplement la passion pour son sport et l’envie de se dépasser toujours plus.
Toujours plus haut
Renaud Lavillenie a commencé la pratique de l’athlétisme à l’âge de quinze ans. Et ce n’est qu’à vingt-deux ans que ses performances atteignent un niveau international. D’un gabarit léger, le Français est rapide et réalise de bons chronos sur le cent mètres. Il doit ses performances stratosphérique à un travail réalisé sur la course d’élan, améliorant à chaque fois sa technique pour faire plier les perches les plus raides, et se propulser le plus haut possible.
A trente-sept ans, le champion le plus haut de France a choisi de raconter son histoire. Il fait appel au journaliste Nicolas Herbelot (qui avait déjà signé un premier ouvrage sur le champion, “Renaud Lavillenie, toujours plus haut” (éditions L’Equipe, 2014). Il prétend ne rien regretter même s’il glisse dans le titre, entre parenthèses, un presque qui incite à en savoir plus. Il avoue que le milieu du sport, aujourd’hui régi par le spectacle et l’argent, n’est pas avare en coups tordus et en désillusion.
L’ouvrage est publié aux éditions Solar, en partenariat avec L’Equipe. La préface du cinéaste Cédric Klapisch rappelle que ce dernier avait réalisé un magnifique documentaire sur le champion français, lequel, à 37 ans, se prépare pour son ultime défi : les Jeux olympiques de Paris en 2024.
- « Je ne regrette (presque) rien » de Renaud Lavillenie et Nicolas Herbelot (2023 Solar). 310 pages. 227×240 mm. ISBN:978-2-263-18530-4. Disponible dans toutes les bonnes librairies et sur le site de l’éditeur Solar.
Sur le web
- Visionner « Jusqu’au bout du haut » (2014), un documentaire de Cédric Klapisch sur Renaud Lavillenie.
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